2007年6月13日水曜日、House of PolytechnicでのグループX-environmentの会議で、 Jean Bastaireによって誘発されました。
Cogito, ergo sum (Je pense, donc je suis)[1] est une formule latine[2] reprise en français par René Descartes. Peut-être s'était-il inspiré d'une expression du philosophe espagnol Gómez Pereira « Quidquid noscit est, ergo ego sum, tous ceux qui savent existent, alors j'existe » énoncée en 1554, mais aucune preuve certaine est venue étayer cette hypothèse, malgré la similitude des formules[3],[4]. Pour le philosophe, elle exprime la première certitude qui résiste à un doute méthodique. Cherchant à refonder entièrement la connaissance, Descartes souhaite lui trouver un fondement solide, absolument certain. Cette recherche l'amène à la conclusion que seule sa propre existence, en tant que « chose qui pense », est certaine au départ. C'est cette découverte qu'exprime le « cogito ».
Employée en français par Descartes dans le Discours de la méthode(1637)[5], la formule connaît plusieurs variantes dans son oeuvre. En 1641, les Méditations métaphysiques réaffirment le cogito en latin sous une nouvelle forme : ego sum, ego existo (« je suis, j'existe »). Ce n'est qu'en 1644, dans les Principes de la philosophie, que la formule « cogito, ergo sum » est publiée directement en latin.
Indépendamment des formulations, le cogito constitue un élément majeur de la pensée cartésienne. Il est une certitude à partir de laquelle Descartes va tenter de refonder toute la connaissance. Il consiste en une intuition qui ne se résume pas à une déduction logique. L'expression est pensée comme "Je ne doute que si je pense et je ne pense que si je suis » sans le « donc" car ce ne fut pas le fruit d'un raisonnement mais d'une réflexion[6]. Longtemps considérée comme innovation de part de Descartes, cette notion avait auparavant été articulée par Thérèse d'Avila, dont l'influence sur la pensée cartésienne a longtemps été occultée[7].
↑« Œuvres de Descartes », sur http://www.gutenberg.org (consulté le 5 avril 2013) : « …je pense, donc je suis, étoit si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étoient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvois la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchois. ».
Bryan Magee, Histoire illustrée de la philosophie, de Socrate à nos jours, 2500 ans de philosophie occidentale, France Loisirs (ouvrage de vulgarisation).
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